« Dragon Quest VI : Le Royaume des Songes » est l’adaptation de l'épisode du même nom sorti au Japon en 1995 sur la console Super Nintendo, et qui n'était jamais arrivé jusqu’à nous, ni été traduit, jusqu'alors. Ce sixième volet clôt du même coup la Trilogie du Ciel. Dragon Quest VI nous emmène dans deux mondes parallèles : le monde réel et celui des rêves. Au programme de cette version Nintendo DS on trouve aussi quelques suppléments inédits, comme le partage des rêves entre joueurs ainsi que des mini-jeux bonus. Suivez le guide!
Il faut bien avouer que la chronologie n’est pas vraiment évidente, vu que les épisodes ne se suivent pas forcément… Après le neuvième volet (Dragon Quest IX – Les Sentinelles du Firmament), on passe aujourd’hui au sixième… il y a de quoi s’y perde un peu, j’en conviens. Ce nouvel épisode (qui dans le font n’en est pas tout à fait un… vous suivez ?), fait donc suite aux chapitres IV et V déjà parus sur DS. Fini de penser que les rêves sont immatériels, vous pouvez dès à présent vous déplacer librement d’un monde réel vers celui des songes. C’est en tous les cas ce que va pouvoir réaliser un groupe d’aventuriers, dont vous prenez ici le contrôle.
Les puis tiennent une place particulière dans la saga Dragon Quest. C’est donc assez logiquement qu’ils vont ici jouer un rôle essentiel dans votre épopée. En effet, c’est grâce à eux que vous allez pouvoir voyager d’un monde à l’autre. Le jeu entretient parfois une certaines confusions entre les deux mondes, ce qui évidement mettra par moments à mal vos repaires… La voyance se chargera alors de vous aider. Lors des donjons, seulement 4 membres de votre équipe pourront entrer. A vous dès lors de faire les meilleurs choix tactiques. L'abbaye des vocations permet cela dit de modifier la classe des personnages tout au long de la partie. Aucun choix n’étant donc irréversible.
Graphiquement le jeu s’en sort très joliment, avec un rendu superbe (un titre datant d’une quinzaine d’années, rappelons-le), même s’il est un peu moins fin et spectaculaire que celui de Dragon Quest IX il est vrai. L’adaptation vers une version DS (et donc l’exploitation du double écran) reste néanmoins une vraie réussite et un considérable atout pour le joueur. La prise en main ne devrait donner aucun fil à retordre aux habitués, qui trouveront ici rapidement leurs marques (le modèle étant des plus classiques). Coté longévité, Dragon Quest VI est assurément un modèle du genre. Si les allers-retours entre les deux mondes sont plutôt fréquents (et nécessaires), cela rythme notre aventure et apporte à l’évidence plus de complexité aussi à cette dernière. Il faut rester concentré sur sa progression - ou alors ne pas hésiter de prendre des notes - sinon vous risqueriez bien de vous égarer quelque part entre le monde réel et celui des rêves. Les nombreuses quêtes annexes boostent elles aussi la durée de vie du titre, mais certainement pas artificiellement, soyez-en assurés. Enfin, précisons que les titres est intégralement traduit en français, ce qui ne vous laisse maintenant plus aucune excuse pour y succomber.
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1 commentaires:
Succombez mes frères, succombez!! :)
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