Adam Jensen survit miraculeusement à un attenta terroriste dans le bâtiment dans lequel il travail. Après l’accident, et sans son consentement puisqu’Adam est à ce moment inconscient, on lui implante des « augmentations », seule solution pour lui sauver la vie. Six mois après les faits, Adam reprend du service en tant que chef de la sécurité de cette entreprise de biotechnologie, devant à la fois faire face au traumatisme laissé par l'attentat mais aussi par la disparition de celle qu’il aimait, kidnappée ce jour là. Adam va alors profiter de sa position pour mener l’enquête. Mais attention aux choix que vous ferez car aucun d’eux ne sera sans conséquences...
Deus Ex : Human Revolution est un FPS/jeu de rôle partagé entre des missions à l’action intense faisant la part belle à votre arsenal militaire - mais où il vous sera toujours possible d’opter pour une approche de type infiltration furtive, beaucoup plus risquée mais au final bien plus payante en termes de notoriété et d’XP récoltés -, et d’enquêtes conduites par votre recherche de vérité concernant l'enlèvement de votre bien aimée ainsi que des personnes coupables des faits à l’origine de toute cette histoire. Deus EX HR est donc un gigantesque récit interactif où vous êtes le seul décideur, et dans lequel chacune de vos décisions impliquent forcément son lot de conséquences. Opter pour une approche agressive face aux forces de l’ordre par exemple implique que ces dernières seront par la suite hostiles à votre égare, et choisir de couvrir certains criminels vous rapportera peut-être certains avantages à court termes, mais est-ce bien le bon choix à faire sur la durée… ? Ces décisions restent malgré tout minimes concernant le fil conducteur de l’aventure principale. D’autres rencontres auront par contre bien plus de poids sur le déroulement lui-même, avec des choix cruciaux à faire, comme laisser partir un criminel pour sauver des otages ou sacrifier ces derniers pour attraper le ou les coupables. Dans ce cas, les révélations obtenues peuvent radicalement changer le cours des choses. Si sur certains aspects on peut relier le gameplay de Deus Ex HR à Metal Gear ou à Splinter Cell, on se rend rapidement compte que cela n’est qu’une façade et que derrière se cache tout un réseau bien plus vaste et complexe.
Le jeu se décompose en missions principales, que vous devez absolument boucler si vous voulez progresser dans l’histoire, et en missions secondaires, nettement moins influentes sur le récit mais apportant par contre de précieuses informations sur vos enquêtes et vous permettant par exemple d’acquérir des armes et du matériel gratuitement, qu’il vous faudrait autrement acheter auprès d’un des vendeurs du jeu. Mis à part quelques incohérences (et quelques bugs étranges, comme l’impossibilité pour moi de clôturer une mission et donc de décrocher le trophée correspondant… Grrr), l’ensemble se tient parfaitement et on prend énormément de plaisir à évoluer, dialoguer, enquêter, dans cet univers cyberpunk, typique à la série (ceux s’y étant déjà essayé comprendront).
Le jeu se décompose en missions principales, que vous devez absolument boucler si vous voulez progresser dans l’histoire, et en missions secondaires, nettement moins influentes sur le récit mais apportant par contre de précieuses informations sur vos enquêtes et vous permettant par exemple d’acquérir des armes et du matériel gratuitement, qu’il vous faudrait autrement acheter auprès d’un des vendeurs du jeu. Mis à part quelques incohérences (et quelques bugs étranges, comme l’impossibilité pour moi de clôturer une mission et donc de décrocher le trophée correspondant… Grrr), l’ensemble se tient parfaitement et on prend énormément de plaisir à évoluer, dialoguer, enquêter, dans cet univers cyberpunk, typique à la série (ceux s’y étant déjà essayé comprendront).
J’ai volontairement choisi de ne rien révéler dans cet article concernant le scénario à part le plot de départ, que tout le monde découvrira après avoir bouclé la séquence d’introduction. Je ne m’attarderai donc pas sur les lieux visités, ni sur les liens entre les personnages, ni encore sur les conséquences liées aux choix qui vous sont proposés, par contre je peux sans spoiler vous parler de votre armement et de vos possibilités d’évolution, etc... L’une des caractéristiques essentielles de Deus Ex: Human Revolution est que vous devrez gérer vos « augmentations » tout en étant bien conscient que les élever toutes au maximum est impossible lors de votre première partie. Vous devrez donc faire des choix suivant vos priorités en termes d’évolution. Si votre style est plus infiltration qu’action, vous opterez certainement d’abord pour la technologie de camouflage optique ou encore de limiter au maximum les risques de détection lors des phases de piratages. A l’inverse, si vous êtes plutôt friant des affrontements musclés, vous mettrez surtout l’accent sur la résistance de votre combinaison, la force dans vos bras ou encore la vitesse de récupération de vos cellules énergétiques. Vous l’aurez compris, Deus Ex HR c’est aussi une stratégie à mettre en place, qui influera logiquement sur vos résultats sur le terrain.
Il est à présent grand temps d’aborder l’aspect technique du jeu. Les premières vidéos et trailer dévoilant les méandres de l’univers cyberpunk de Deus Ex HR laissaient espérer un rendu splendide, affichant des graphismes dignes des meilleures productions sur PS3 (Uncharted2 et KillZone3 ont dû trembler !). Au final, sans rejoindre les ténors de la console Next Gen de Sony, on obtient un résultat tout à fait satisfaisant, offrant des cut scenes magnifiques, des décors plutôt riches et variés - le tout sans aliasing majeur et sans le moindre ralentissement -, mais restant globalement dans un ensemble assez commun et froid. La finesse des textures est cela dit notable et jamais le jeu ne se montre disgracieux, bien au contraire. L’absence de résolution Full HD 1080p bride quelque peu le résultat (la place sur le Blu-ray était pourtant suffisante j’imagine), même si la HD (720p) apporte un plus indéniable au confort de jeu et à l’immersion du joueur, cela ne fait aucun doute. Soyez cela dit rassurés, le jeu est très loin de décevoir. L’affichage est clair, les tires précis, et le gameplay d’une remarquable souplesse (sauf peut-être lors de certaines phases d’urgence…), bref, on prend réellement son pied, n’ayez crainte. Mais pour être tout à fait intègre, je me dois également de souligner les quelques défauts rencontrés lors de ma partie. L’I.A. tout d’abord n’est pas toujours très futées. Si certains gardes/boss donnent bien l’impression de réagir en fonction de vos actions, d’autres semblent irrémédiablement attirés par le script qui leur a été confié. Concernant les boss toujours, la difficulté de certains et loin d’être évidente, votre vie s’évaporant à vitesse grand V, et ce même en difficulté facile. Un calibrage qui sera peut-être revu lors d’une future mise à jour. Une mise à jour devra de toutes manières faire son apparition, le jeu étant parsemé de bugs en tous genres (quêtes restant visibles alors que clôturer, quête impossible à clôturer, indic introuvable etc…). Le concept de piratage, fortement présent dans le jeu, aura quelques fois des allures confuses, rendant parfois la réussite de l’épreuve « chanceuse », tout comme certaines consignes ou indication sur la carte, vraiment peu claires, compliquant vos recherches ainsi que vos déplacements.
Je tiens aussi à livrer quelques mots concernant la prise en main, qui se révèle d’une grande intuitivité, une fois les touches assimilées bien sur, et qui offre au joueur une totale liberté. La touche « carré » servira à la fois de touche de validation contextuelle mais aussi de rechargement pour votre arme, « triangle » pour rengainer ou accéder à l’inventaire rapide, « L1 » pour se mettre à couvert, « R1 » pour dégainer et/ou tirer, « R2 » pour lancer une grenade, « L2 » pour sprinter, et « L3 » pour vous accroupir. « Select » ouvrira votre inventaire, consultable à tous moment, dans lequel vous trouverez le récapitulatif des missions, la carte, la gestion de vos augmentations, ainsi que votre inventaire détaillé, limité au départ mais qu’il vous sera possible de faire évoluer bien sur. Sachez que terminer Deus Ex HR sans boucler toutes les missions secondaires vous demandera au bas mot 20-25 heures de jeu, durée qui peut quasiment doubler si vous souhaitez tout visiter et tout découvrir, le jeu regorgeant de quêtes annexes et de petits bonus caché. La liste des trophées vous aidera à en trouver certaines. Ces derniers ne seront pas évidents à tous décrocher car non seulement il vous faudra boucler l’aventure au niveau de difficulté le plus élevé, mais il faudra également découvrir toutes les fins du jeu (et j’ignore précisément combien il y en a…). Bref, un Platine qui devrait donner du fil à retordre aux amateurs.
Je terminerai cette review en vous parlant du doublage, questions que vous avez été nombreux à me poser et qui semble effrayer pas mal d’entre vous, craignant un résultat catastrophique, ce qui, il est vrai, gâcherait considérablement le plaisir de jeu et l’aventure elle-même j’en conviens. Soyez tous et toutes rassurés, le doublage FR est ici excellent, et je dirais même qu’il est probablement l’un des meilleurs qu’il m’ai été donné de voir (ou d’entendre, ce serait plus juste) à ce jour dans un jeu vidéo, surtout pour un jeu d’une telle envergure, avec autant de ligne de dialogues (je ne sais pas combien de milliers de lignes ont été enregistrées exactement, mais le nombre doit être colossal !). Si Adam Jensen n’a pas une voix connue à proprement parler, vous reconnaitrez par contre de très nombreuses autres voix au cours de l’aventure. Un travail de qualité, qui participe indéniablement au résultat final proposé. Sachez enfin que les amateurs de VOST FR devront refréner leurs envies car il n’est ici hélas pas possible de modifier la langue (des sous titres FR sont quant à eux présents). Dommage.
(c) Eidos/Square Enix | Disponible dès le 26 août 2011 sur PS3, 360 et PC.
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Il est à présent grand temps d’aborder l’aspect technique du jeu. Les premières vidéos et trailer dévoilant les méandres de l’univers cyberpunk de Deus Ex HR laissaient espérer un rendu splendide, affichant des graphismes dignes des meilleures productions sur PS3 (Uncharted2 et KillZone3 ont dû trembler !). Au final, sans rejoindre les ténors de la console Next Gen de Sony, on obtient un résultat tout à fait satisfaisant, offrant des cut scenes magnifiques, des décors plutôt riches et variés - le tout sans aliasing majeur et sans le moindre ralentissement -, mais restant globalement dans un ensemble assez commun et froid. La finesse des textures est cela dit notable et jamais le jeu ne se montre disgracieux, bien au contraire. L’absence de résolution Full HD 1080p bride quelque peu le résultat (la place sur le Blu-ray était pourtant suffisante j’imagine), même si la HD (720p) apporte un plus indéniable au confort de jeu et à l’immersion du joueur, cela ne fait aucun doute. Soyez cela dit rassurés, le jeu est très loin de décevoir. L’affichage est clair, les tires précis, et le gameplay d’une remarquable souplesse (sauf peut-être lors de certaines phases d’urgence…), bref, on prend réellement son pied, n’ayez crainte. Mais pour être tout à fait intègre, je me dois également de souligner les quelques défauts rencontrés lors de ma partie. L’I.A. tout d’abord n’est pas toujours très futées. Si certains gardes/boss donnent bien l’impression de réagir en fonction de vos actions, d’autres semblent irrémédiablement attirés par le script qui leur a été confié. Concernant les boss toujours, la difficulté de certains et loin d’être évidente, votre vie s’évaporant à vitesse grand V, et ce même en difficulté facile. Un calibrage qui sera peut-être revu lors d’une future mise à jour. Une mise à jour devra de toutes manières faire son apparition, le jeu étant parsemé de bugs en tous genres (quêtes restant visibles alors que clôturer, quête impossible à clôturer, indic introuvable etc…). Le concept de piratage, fortement présent dans le jeu, aura quelques fois des allures confuses, rendant parfois la réussite de l’épreuve « chanceuse », tout comme certaines consignes ou indication sur la carte, vraiment peu claires, compliquant vos recherches ainsi que vos déplacements.
Je tiens aussi à livrer quelques mots concernant la prise en main, qui se révèle d’une grande intuitivité, une fois les touches assimilées bien sur, et qui offre au joueur une totale liberté. La touche « carré » servira à la fois de touche de validation contextuelle mais aussi de rechargement pour votre arme, « triangle » pour rengainer ou accéder à l’inventaire rapide, « L1 » pour se mettre à couvert, « R1 » pour dégainer et/ou tirer, « R2 » pour lancer une grenade, « L2 » pour sprinter, et « L3 » pour vous accroupir. « Select » ouvrira votre inventaire, consultable à tous moment, dans lequel vous trouverez le récapitulatif des missions, la carte, la gestion de vos augmentations, ainsi que votre inventaire détaillé, limité au départ mais qu’il vous sera possible de faire évoluer bien sur. Sachez que terminer Deus Ex HR sans boucler toutes les missions secondaires vous demandera au bas mot 20-25 heures de jeu, durée qui peut quasiment doubler si vous souhaitez tout visiter et tout découvrir, le jeu regorgeant de quêtes annexes et de petits bonus caché. La liste des trophées vous aidera à en trouver certaines. Ces derniers ne seront pas évidents à tous décrocher car non seulement il vous faudra boucler l’aventure au niveau de difficulté le plus élevé, mais il faudra également découvrir toutes les fins du jeu (et j’ignore précisément combien il y en a…). Bref, un Platine qui devrait donner du fil à retordre aux amateurs.
Je terminerai cette review en vous parlant du doublage, questions que vous avez été nombreux à me poser et qui semble effrayer pas mal d’entre vous, craignant un résultat catastrophique, ce qui, il est vrai, gâcherait considérablement le plaisir de jeu et l’aventure elle-même j’en conviens. Soyez tous et toutes rassurés, le doublage FR est ici excellent, et je dirais même qu’il est probablement l’un des meilleurs qu’il m’ai été donné de voir (ou d’entendre, ce serait plus juste) à ce jour dans un jeu vidéo, surtout pour un jeu d’une telle envergure, avec autant de ligne de dialogues (je ne sais pas combien de milliers de lignes ont été enregistrées exactement, mais le nombre doit être colossal !). Si Adam Jensen n’a pas une voix connue à proprement parler, vous reconnaitrez par contre de très nombreuses autres voix au cours de l’aventure. Un travail de qualité, qui participe indéniablement au résultat final proposé. Sachez enfin que les amateurs de VOST FR devront refréner leurs envies car il n’est ici hélas pas possible de modifier la langue (des sous titres FR sont quant à eux présents). Dommage.
(c) Eidos/Square Enix | Disponible dès le 26 août 2011 sur PS3, 360 et PC.
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8 commentaires:
J'ai vraiment hâte de l'avoir entre les mains ! Merci :D
Excellent test l'ami, j'ai hâte d'y jouer. Merci pour ton avis très intéressant !
En ce qui me concerne c'est un vrai coup de coeur. Si vous l'attendez de pieds fermes vous ne serez pas être déçu... ;-)
Ca s'annonce donc grandiose, YES!! J'ai hâte d'être à vendredi pour mettre enfin la main sur mon exemplaire :)
Merci pour le test, finalement il semble pas si mal.
Je suis rassuré sur ce titre que j'attends - comme beaucoup - avec grande impatience!
Ce titre s'annonce gigantissime!! :)) Merci!!
Demain je l'aurai, allez plus qu'une fois dormir!!! :D
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