« Bodycount » nous est livré par Codemasters et, comme son nom l’indique peut-être, entre dans la case des FPS (jeu de tire à la première personne). Vous y incarnez un mercenaire engagé dans une organisation clandestine nommée "Network". Le jeu impose un rythme survolté, avec une succession de missions plutôt courtes. Ce qui fait l'une des particularités de "Bodycount" est le fait que la plupart des décors est ici destructible. Vous aurez à votre disposition pour en profiter (ainsi qu’accessoirement tuer des ennemis bien sur) une bonne dose de munitions ainsi que toutes sortes d’armes explosives. Le titre propose également différents modes coopératifs ainsi que multi joueurs (via le PSN, et sans pass!). Mais tout ceci suffira-t-il a en faire un titre incontournable pour les amateurs ? Pas certain...
Il faut se rendre à l’évidence, les ambitions de « Bodycount » n’étaient certainement pas de devenir la nouvelle référence du FPS sur consoles, cela ne fait aucun doute. Si ses graphismes font un peu léger face aux standards actuels, sa prise en main est quant à elle totalement « old school », ce qui ne suscitera, j’en ai bien peur, que peu d’engouement auprès des amateurs du genre je le crains. La profusion d’armes et de variantes, ainsi que la possibilité de réellement s’éclater sur le battlefield donne néanmoins à « Bodycount » un coté défouloir sympathique, qui a son petit charme, il faut bien le dire. Ses modes multi joueurs lui confèrent également un petit relief plaisant, mais soyons clair, cela fonctionne durant un temps. Le joueur attend plus de la part d’un jeu vidéo à l’heure actuelle.
L’autre gros souci avec ce titre, c’est qu’il n’y a quasiment aucun scénario, tout étant ici prétexte à l’affrontement. On vous place sur le terrain, on vous donne un objectif (ou plusieurs), et vous devez ainsi avancer d’un point vers un autre, de manière répétitive. Pas de cinématiques de liaison ou même de mise en condition, les choses s’enchaînent à toute allure pour finalement arriver à se demander « mais quel est le lien entre tous ça ? ». Et la réponse est bien souvent : aucun… Vous allez voyager (Afrique, Asie etc…), mais sans jamais vraiment comprendre ni pourquoi, ni comment on fait appel à vos services.
L’autre gros souci avec ce titre, c’est qu’il n’y a quasiment aucun scénario, tout étant ici prétexte à l’affrontement. On vous place sur le terrain, on vous donne un objectif (ou plusieurs), et vous devez ainsi avancer d’un point vers un autre, de manière répétitive. Pas de cinématiques de liaison ou même de mise en condition, les choses s’enchaînent à toute allure pour finalement arriver à se demander « mais quel est le lien entre tous ça ? ». Et la réponse est bien souvent : aucun… Vous allez voyager (Afrique, Asie etc…), mais sans jamais vraiment comprendre ni pourquoi, ni comment on fait appel à vos services.
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Les affrontements restent aussi plutôt confus, vu que vous n’appartenez réellement à aucune des factions rencontrées. Vous êtes là en tant que mercenaire engagé pour agir en solo. Tous les individus que vous croiserez sont donc directement ou indirectement des cibles à abattre. Les environnements ne sont pas non plus légions, avec 3 types distincts, et de multiples déclinaisons de ces derniers. La prise en main ne posera clairement aucun problème, mais ne vous attendez pas à quelque chose de révolutionnaire. C’est du bourrin basique, plutôt lent, sans fioriture, mais comme je le disais plus haut, défoulant, et de ce point de vue c’est une réussite. Comptez à peine quelques heures (5-6) pour boucler le mode solo. Le reste se passera donc en ligne (un peu timide actuellement coté fréquentation…).
(c) Codemasters | Disponible depuis le 2 septembre 2011 sur PS3 et 360.
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2 commentaires:
Encore un avis plutôt négatif sur ce jeu, et ce ne sont pas les trophées qui e pousseront à l'acheter.
Faut bien avouer que la presse est plutôt unanime quant à ce titre... :(
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