21 oct. 2011

[Review] "Dead Rising 2: Off the Record", le test PS3

Dead Rising 2 : Off the Record n’est pas à proprement parler une suite, ni une nouvelle aventure par rapport à Dead Rising 2. On peut davantage parler ici « d’évolution » ou de scénario alternatif, car si peu de chose ont véritablement changées depuis votre dernière visite à Fortune City, le personnage que vous allez rencontrer vaut par contre à lui seul le détour. Les joueurs PS3 ne le connaissent pas encore, il s’agit de Frank West. Découvert dans le premier Dead Rising (paru uniquement sur 360), Capcom nous propose dès lors de retourner dans la ville du jeu et des zombies pour revivre l’aventure dans la peau de ce photographe plutôt original...

La recette ne change pas d’un iota (et le scénario quasiment non plus d’ailleurs), votre mission sera une fois encore de survivre au cœur d’une cité infestée de zombies, plus ou moins agressifs et affamés. Pour y parvenir, vous devrez récupérer ci et là divers objets que vous pourrez ensuite assembler pour voir apparaître des inventions farfelues, mais diablement efficaces. Heureusement, si le lieu, le contexte et la plupart des éléments restent semblables à ce que nous avions découvert avec Dead Rising 2 (l’original), « Off the Record » apporte son lot de nouveaux ennemis, véhicules, ainsi qu’une révision (adaptation ?) du scénario.


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Pour ceux (comme moi) n’ayant jamais connu ce personnage déganté auparavant, replonger à Fortune City à certes comme un goût de déjà vu, mais ne manque néanmoins pas d’intérêt. Le jeu vous replace d’ailleurs dans le contexte dès la séquence d’introduction, faisant au passage le lien avec le premier Dead Rising, paru uniquement sur X-box 360 je vous le rappelle. Et on se rend alors vite compte que Frank West est le personnage le plus adapté pour plonger dans cet univers décalé et défoulant qu’est celui de Dead Rising. Plus sérieux et stricte dans son scénario, la première version de Dead Rising 2 avait comme un goût de trop peu ou trop décalé parfois, sentiment parfaitement comblé ici avec « Off the Record » et son leader, peu charismatique certes mais pleinement assumé et approprié.



Malheureusement, cette version revisitée hérite aussi des travers que nous avait apporté Dead Rising 2 premier du nom… Chasse au Zombrex, même fils conducteurs, si le scénario a bien été adapté, on ne peu à l’évidence pas parler de refonte totale, c’est certain. Seule consolation (et non des moindres), le jeu ne vous imposera plus d’incessants aller-retour vers la planque, votre coté sauveur se localisant ici uniquement à votre personne, puisque l’infecté cette fois c’est vous. Les injections régulières de Zombrex seront donc pour vous. Le jeu livre tout de même une zone inédite, mais cela reste bien maigre en guise de véritable ajout… car il faut bien l’admettre, ceux ayant déjà parcouru le jeu une fois auront ici d’avantage l’impression de se trouver face à un add-on plutôt que face à un nouveau jeu. A juste titre. D’autant que rien n’a changé graphiquement, que les dialogues, à l’exception de certains, restent également inchangés, et que la prise en main (et tout ce que cela implique) n’a pas non plus subi la moindre évolution. Coté durée de vie, les choses sont ici globalement similaires à DR2, avec une fois encore des délais à respecter bridant du coup l’exploration livre des lieux. Par contre, l’arrivée de nouveaux modes de jeu offre un plus appréciable, qui devrait offrir une réelle perspective nouvelle d’approche aux joueurs connaissant déjà le titre.

(c) Capcom | Disponible dès le 14 octobre 2011 sur PS3 et 360.

A conseiller avant tout à ceux n’ayant pas encore visité Fortune City ainsi qu’à ceux n’ayant pas eu la chance (ça reste à voir ça…) de fréquenter le personnage de Frank West dans Dead Rising premier du nom,  « Off the Record » est une version revisitée – mais néanmoins très proche – de son modèle. On prend cela dit un vrai plaisir à parcourir le jeu à nouveau afin de dénicher les petites nouveautés ci à là, les nouveaux assemblages, et les accoutumances diverses de notre anti-héro de service. De plus, le jeu est vendu à moins de 40 euros, ce qui reste un argument de poids.

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