Sortie le 18 juillet 2012 sur 3DS -- Test effectué à partir d'une version commerciale.
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Après donc deux semaines passées sur "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance", j'ai à présent en main tous les éléments nécessaires pour vous livrer un verdict argumenté (et pondéré) sur ce RPG faussement gentillet, mêlant personnages originaux et figures emblématiques de Disney, que de très nombreux joueurs attendaient depuis longtemps sur Nintendo 3DS.
Si Square Enix n'a jamais réellement mis de coté sa série vedette depuis sa découverte sur Playstation2, les épisodes qui ont suivis n'ont pourtant pas tous convaincu de manière unanime les fans ainsi que les critiques. On se souvient d'épisodes DS "annexes" ennuyeux, de suites pas très innovantes, et de divers projets annoncés comme de futur feux d'artifice s'étant au final révélés être de vulgaires pétards mouillés. Alors qu'en est-il concrètement de ce "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance", premier chapitre à voir le jour sur Nintendo 3DS? Pas la révolution attendu, mais néanmoins plein de bonnes choses proposées.
Une ambiance sonore et visuelle extrêmement soignée, mais une fois encore des personnages Disney relégués au second plan...
Débutons par ce qui avait certainement contribué au succès du Kingdom Hearts premier du nom sur PS2, la complicité entre Sora (et Riku dans le cas présent) avec les personnages secondaires issus des environnements Disney. Depuis le premier volet paru sur PS2, impossible de retrouver la parfaite alchimie, Square Enix ayant toujours relégué les éléments Disney au second plan. Et malheureusement "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance" ne déroge pas à cette maudite tradition. Si on croise cela dit plus de personnages ici que dans certaines précédentes aventures, leur rôle reste globalement secondaire. Pire encore, on nous oblige ici à élever à la manière d'un tamagoshi une sorte de cochon dinde bariolé, afin que ce dernier puisse venir nous porter main forte durant les combats (ils ne savent vraiment plus quoi inventer chez Square Enix...). Les mondes Disney traversés sont une fois encore peu nombreux, et on est une fois de plus loin de la diversité des premiers Kingdom Hearts sur PS2. De plus, la demi douzaine de niveau présents (seulement...) devra être parcouru deux fois, le jeu s'articulant autour de deux aventures jumelles vécues simultanément par chacun des deux protagonistes (Sora et Riku). Si on savoure en général la première visite -- effet de découverte oblige --, la seconde pèse quelque peu et sonne comme une punition bien souvent.
Poursuivons avec la maniabilité et la gestion des combats. De ce point de vue, globalement on ne peut pas reprocher grand chose ici, avec des affrontements dynamiques, un système de combat/lock bien pensé (pour lequel une petite séance d'apprentissage sera inévitable), et une évolution du personnage logique. Par contre, l'obligation de switcher d'un personnage à l'autre en plein combat est une aberration totale! Cela pourri les duels d'envergure (il est extrêmement frustrant de devoir par exemple recommencer un boss tout cela parce que le jeu décide de vous mettre dans la peau d'un autre personnage, surtout après avoir bataillé une vingtaine de minutes pour prendre le dessus sur votre adversaire), et le coté aléatoire et forcé de la chose renforce encore le sentiment de frustration, croyez-moi. Ce concept est vraiment inutile et est probablement l'un des plus gros points noirs du jeu.
Visuellement par contre, il est clair qu'il n'y a ici rien à reprocher à "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance". Le jeu est dans l'ensemble magnifique, et certains niveaux, comme celui de "Tron Legacy" par exemple, vous laisseront littéralement bouche bée. La 3D est assurément bien gérée et jamais exagérée, offrant une notion de profondeur dominante mais sans jamais gêner le joueur. Lors des combats majeurs par contre, préférez la vue en 2D traditionnelles afin d'optimiser la lisibilité des déplacements et de l'action. "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance" est également un modèle en termes d'ambiance sonore. Les dialogues sont ici intégralement parlés (en anglais sous titré FR), et cela ajoute une incontestable touche immersive supplémentaire. Sachez enfin qu'il vous faudra quasiment terminer le jeu pour afin accrocher au scénario, qui est ici une fois de plus rocambolesque, même s'il apporte certaines réponses à des questions posées dans les précédents volets. Comptez environs une trentaine d'heure pour boucler "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance", sans avoir absolument tout découvert, car le jeu recèle d’innombrables quêtes annexes, défis et autres bonus cachés.
Débutons par ce qui avait certainement contribué au succès du Kingdom Hearts premier du nom sur PS2, la complicité entre Sora (et Riku dans le cas présent) avec les personnages secondaires issus des environnements Disney. Depuis le premier volet paru sur PS2, impossible de retrouver la parfaite alchimie, Square Enix ayant toujours relégué les éléments Disney au second plan. Et malheureusement "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance" ne déroge pas à cette maudite tradition. Si on croise cela dit plus de personnages ici que dans certaines précédentes aventures, leur rôle reste globalement secondaire. Pire encore, on nous oblige ici à élever à la manière d'un tamagoshi une sorte de cochon dinde bariolé, afin que ce dernier puisse venir nous porter main forte durant les combats (ils ne savent vraiment plus quoi inventer chez Square Enix...). Les mondes Disney traversés sont une fois encore peu nombreux, et on est une fois de plus loin de la diversité des premiers Kingdom Hearts sur PS2. De plus, la demi douzaine de niveau présents (seulement...) devra être parcouru deux fois, le jeu s'articulant autour de deux aventures jumelles vécues simultanément par chacun des deux protagonistes (Sora et Riku). Si on savoure en général la première visite -- effet de découverte oblige --, la seconde pèse quelque peu et sonne comme une punition bien souvent.
Poursuivons avec la maniabilité et la gestion des combats. De ce point de vue, globalement on ne peut pas reprocher grand chose ici, avec des affrontements dynamiques, un système de combat/lock bien pensé (pour lequel une petite séance d'apprentissage sera inévitable), et une évolution du personnage logique. Par contre, l'obligation de switcher d'un personnage à l'autre en plein combat est une aberration totale! Cela pourri les duels d'envergure (il est extrêmement frustrant de devoir par exemple recommencer un boss tout cela parce que le jeu décide de vous mettre dans la peau d'un autre personnage, surtout après avoir bataillé une vingtaine de minutes pour prendre le dessus sur votre adversaire), et le coté aléatoire et forcé de la chose renforce encore le sentiment de frustration, croyez-moi. Ce concept est vraiment inutile et est probablement l'un des plus gros points noirs du jeu.
Visuellement par contre, il est clair qu'il n'y a ici rien à reprocher à "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance". Le jeu est dans l'ensemble magnifique, et certains niveaux, comme celui de "Tron Legacy" par exemple, vous laisseront littéralement bouche bée. La 3D est assurément bien gérée et jamais exagérée, offrant une notion de profondeur dominante mais sans jamais gêner le joueur. Lors des combats majeurs par contre, préférez la vue en 2D traditionnelles afin d'optimiser la lisibilité des déplacements et de l'action. "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance" est également un modèle en termes d'ambiance sonore. Les dialogues sont ici intégralement parlés (en anglais sous titré FR), et cela ajoute une incontestable touche immersive supplémentaire. Sachez enfin qu'il vous faudra quasiment terminer le jeu pour afin accrocher au scénario, qui est ici une fois de plus rocambolesque, même s'il apporte certaines réponses à des questions posées dans les précédents volets. Comptez environs une trentaine d'heure pour boucler "Kingdom Hearts 3D - Dream Drop Distance", sans avoir absolument tout découvert, car le jeu recèle d’innombrables quêtes annexes, défis et autres bonus cachés.
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Verdict: 7/10
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