Daniel Lugo, coach sportif, ferait n'importe quoi pour vivre le
"rêve américain" et profiter, comme sa clientèle fortunée de Miami, de ce que la
vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles
de rêve... Pour se donner toutes les chances d'y arriver, il dresse un
plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients
et... lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle
et Adrian Doorbal, aussi influençables qu'ambitieux...
Le plus difficile à croire en regardant "Pain & Gain", c'est assurément que ce film s'inspire de la véritable histoire de Daniel Lugo, et que le terrible spectacle auquel on assiste s'est réellement produit dans les années 90 en Floride. Une fois l'idée intégrée, on prend alors un peu de recul, et il faut bien avouer que, et ce même si c'est Micheal Bay qui est aux commandes, le film n'a au final pas grand chose à raconter. Qui plus test, le sujet/prétexte du milieu culturiste est ici plus que foireux et même bien souvent terriblement ridicule. Des gars vraiment limités qui passent leur temps à soulever de la fonte, à se piquer, et à se regarder dans des miroirs en se déclamant des surhommes à qui tout devrait sourire, y a vraiment de quoi en rire justement. Le casting se montre quant à lui plutot attractif il est vrai, avec un Mark Wahlberg bodybuildé et un Dwayne Johson passé à la taille XXXL pour ce rôle. Mais impossible néanmoins de faire l'impasse sur les néants d'un scénario qui sonne désespérément creux. On peut retenir un brin d'humour (sans grande finesse), une interprétation habitée pour Wahlberg et une mise en scène explosive, mais cela suffit-il à en faire un film méritant? J'en doute. Déception donc en ce qui me concerne, mais nul doute qu'il trouvera des adeptes parmi les abonnés en salles de gym.
VERDICT : Michael Bay nous plonge avec "Pain & Gain" dans le milieu du culturisme et de tous ses clichés. Inspiré d'une histoire vraie (et ce malgré la barbarie de certaines séquences), le film retrace les ambitions de trois hommes prêts à tout pour devenir riches et courtisés. Mais il manque ici l'essentiel: un bon scénario. Le casting ne suffit pas, et pourtant il y a du lourd, dans tous les sens du terme. Techniquement ce Blu-ray nous livre une image légèrement granuleuse (sans excès), fidèle à l'esthétique du réalisateur. Les contrastes s'en donnent à coeur joie et la définition nous offre de nombreux plans splendides. Coté audio, une fois encore chez Paramount seule la VO (Dolby TrueHD 7.1) s'impose comme une piste de référence, avec des surrounds agressifs et une B.O. parfaitement placée. Un spectacle de très haute voltige. La VF fait quant à elle dans la médiocrité, avec un simple encodage Dolby 5.1, faisant vraiment minable à coté de la VO, j'ose le dire. Pour ce qui est des bonus, vous trouverez ici un making of chapitré revenant sur la préparation du film et des acteurs, mais aussi de nombreux parallèles avec les faits réels dont s'inspire le film.
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PAIN & GAIN (NO PAIN NO GAIN), disponible dès le 15.01 en Blu-ray et DVD chez Paramount.
1 commentaires:
Pareil j'ai été déçu aussi, m'attendait pas à du aussi lourd, dans le mauvais sens du terme, avec un tel casting !
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