Nous somme en 1896 et Dracula arrive à Londres sous les traits
d'Alexander Grayson, un riche et charismatique industriel américain,
affirmant pouvoir apporter la science moderne à la société victorienne
de l'époque. En réalité, il a conclu un pacte avec son illustre ennemi,
Van Helsing, afin de se venger de la secte fondamentaliste de l'Ordre du
Dragon, qu'il tient responsable du meurtre de son épouse bien-aimée
Ilona, décédée 400 ans plus tôt...
Une chose est indéniable, les séries de vampires et de monstres en tous genres (Grimm, Being Human, Supernatural, The Vampire Diaries, True Blood, etc...) ont le vent en poupe depuis que la saga Twilight a su ramener ces créatures ancestrales au gout du jour. Il est donc logique de voir venir le plus célèbre de tous les vampires sur le devant de la scène. Après son rôle royal dans la série The Tudors, Jonathan Rhys-Meyers (aussi co-producteur de la série) incarne donc le célèbre conte Dracula pour le petit écran. Fidèle à lui même, excentrique, explosif, jaloux, possessif et ambitieux, se rôle lui va comme en gant. Dracula tente également de reléguer au second plan le coté "vampire" de la série, en s'attardant davantage sur les relations humaines, sur l'ambition industrielle du personnage, ainsi que sur une vengeance personnelle, dont l'architecte n'est autre que Van Helsing lui même. Avec certaines libertés, la série trouve donc de quoi se singulariser de autres productions similaires, en lui donnant également un coté plus adulte. Mais ce choix restreint fortement le public cible malheureusement, et en osant pas toujours aller au bout des choses, comme peut le faire la série True Blood par exemple, Dracula oscille constamment entre son désir de plaire et celui de trouver son identité, qu'il ne trouvera jamais totalement. La série s'achève donc après dix épisodes à peine (aucune saison 2 ne verra le jour, à cause d'une audience décevante), faute d'avoir su trouver sa voie et le souffle d'indépendance nécessaire à sa survie télévisuelle. Dommage Dracula avait su me plaire et j'aurais vraiment aimé en découvrir davantage, surtout après le final explosif de cette saison 1... NBC en a malheureusement décidé autrement.
DRACULA SAISON 1, disponible dès le 8.10.2014 en Blu-ray et DVD chez Universal.
VERDICT : Ne parvenant pas à trouver totalement l'identité qu'il recherche, Dracula a pourtant su instaurer de bonnes bases, avant de se perdre dans les méandres d'un scénario trop nébuleux et peu accrocheur, délaissant peut-être un peu trop aussi le coté "vampire" (sauf sur la fin) pour s'attarder sur un aspect humain le rendant au final assez banal. Les fans de l'acteur Jonathan Rhyse-Meyers seront ravis d'apprendre qu'il est ici fidèle à lui même et fort proche de son rôle dans la série The Tudors. Coté technique, Universal nous livre un master 1080p splendide, affichant un rendu HD sans fausse note, avec une définition exemplaire et des contrastes quasi irréprochables (un léger manque de densité parfois, mais rien de dramatique). Coté audio, la série s'illustre en version originale en DTS-HD MA 5.1, redoutable d'immersion et de précision, tandis que la VF, très envoutante également, se présente quant à elle en DTS 5.1. Doublage FR soigné. Pour ce qui est des extras, vous trouverez ici un lot de scènes coupées, les archives vidéo du professeur Van Helsing, et un court métrage animé "Dracula Rising". Le tout en HD (VOST).
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