Lorsque la tristement célèbre Faille de San Andreas finit par s'ouvrir,
et par provoquer un séisme de magnitude 9 en Californie, un pilote
d'hélicoptère de secours en montagne et la femme dont il s'est séparé
quittent Los Angeles pour San Francisco dans l'espoir de sauver leur
fille unique. Alors qu'ils s'engagent dans ce dangereux périple vers le
nord de l'État, pensant que le pire est bientôt derrière eux, ils ne
tardent pas à comprendre que la réalité est bien plus effroyable encore...
Je me réjouissais de découvrir San Andreas, étant généralement bon client des grosses productions made in U.S. et autres films catastrophes, genre auquel appartient San Andreas. Mon seuil de tolérance en la matière est habituellement élevé, tout comme ma capacité à encaisser les aberrations scénaristiques, inévitables avec ce genre de productions. Mais dès les premières minutes la limite est déjà franchie, avec le coup de "la bascule". Une séquence en hélicoptère totalement impossible. On sait alors que le film ne sera qu'une succession de séquences improbables, de clichés alignés les uns derrière les autres, "justifiés" par des effets visuels certes splendides, mais sacrifiant du coup la recherche d'un scénario un temps soit peu subtil, ou du moins un minimum convaincant. De plus, le casting se montre totalement insipide et jamais on a le sentiment que les choses paraissent crédibles. Du coup l'affectif ne prend pas. Chaque nouvelle séquence semble vouloir surenchérir sur la précédente, jusqu'à la nausée pour le spectateur. Heureusement, en 3D le spectacle est irréprochable, et l'envie de poursuivre cette belle expérience - à défaut d'un scénario captivant - nous permet de tenir jusqu'au générique de fin. Inutile de préciser qu'en 2D tout cela parait bien moins digeste. Reste à voir maintenant si votre seuil de tolérance sera plus conciliant que le mien.
SAN ANDREAS, disponible dès le 28.10.2015 en Blu-ray 2D/3D et DVD chez WHV.
VERDICT : San Andreas est la preuve que gros budget et effets spéciaux fracassants ne riment pas toujours avec réussite. Du point de vue visuel il n'y a ici rien à reprocher au film. Le travail est de ce point de vue là excellent. La version 3D du film vous en mettra d'ailleurs plein la vue. Par contre, scénaristiquement parlant, on touche ici le font et rien, absolument rien!, ne permet de sauver le film, qui additionne du début à la fin les clichés tous plus énormes les uns que les autres. Jusqu'à l'overdose pour le spectateur. Coté technique, WHV nous propose un master Full HD d'excellente facture, affichant des contrastes sans faille et une définition superbe d'un bout à l'autre, malgré un léger grain par moment. En 2D comme en 3D (bien que certaines séquences bougent un peu trop et où l'on perd du coup en netteté) c'est un quasi sans faute. Du coté des pistes audio, VO et VF s'affichent ici en Dolby Atmos (qui seront converties si votre ampli n'est pas compatible Atmos). La nouvelle piste de référence pour WHV semble-t-il. On est donc plongé dans un spectacle sonore de référence, pour une immersion totale, sollicitant en permanence les 7 enceintes compatibles. Pour ce qui est des extras, vous trouverez ici divers modules revenant sur les effets spéciaux, le casting, sur la véritable faille de San Andreas, un commentaire audio, un lot de scènes coupées, sans oublier le bêtisier du tournage. Un code Ultra Violet se trouve également dans le boitier.
|
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire