Disponible dès à présent sur PS4, XONE et PC -- Test effectué à partir d'une version éditeur.
Vous êtes le seul survivant de l'abri 111. Vous allez devoir survivre
dans les terres désolées, vestige du continent américain après un
bombardement atomique ayant tout rasé, ou presque. Dans un univers post-apocalyptique, immense
monde ouvert aux possibilités infinies, chacun de vos choix sera
décisif. Le destin du Wasteland est entre vos mains...
Parmi les titres les plus prometteurs de 2015, Fallout 4 était très attendu par la communauté et ce pour plusieurs (bonnes) raisons. La première c'est que ce quatrième volet de la franchise (en mettant de coté les chapitres Fallout Tactics et Fallout New Vegas) devait marquer l'entrée de la saga dans l'ère de la Next Gen. Et les premiers trailers et images diffusés par Bethesda en guide de teaser nous avaient copieusement mis l'eau à la bouche, avouons-le. L'autre raison qui faisait de Fallout 4 un titre majeur et donc fortement convoité, c'est que la saga a su au fil des épisodes se montrer de plus en plus innovante et finalement s'imposer comme une référence, et même devenir culte pour certains. C'est donc avec une vraie impatience que nous guettions l'arrivée de notre exemplaire review. Après pas mal d'heures passées sur la version Playstation 4, il est à présent temps pour nous de dresser le bilan. Voici donc notre verdict.
Jusqu'à maintenant, le coté "narration" des épisodes Fallout avait toujours été relativement similaire, avec certes diverses variantes afin de ne pas proposer un simple copier/coller aux joueurs. Mais la recette est toujours restée globalement la même, avec une attaque nucléaire et un héros (ou une héroïne, je vais y revenir) devant en suite tenter de survivre dans un vaste monde ouvert totalement dévasté, dans lequel ont bien sûr survécu des êtres et créatures, hostiles pour la plupart. Fallout 4 ne déroge donc pas à la règle, avec un héros qui se réveille 200 ans après une cryogénisation suite à une attaque nucléaire. Il est alors le seul survivant de sa famille, avec son très jeune fils, qui lui a été enlevé sous ses yeux. Dès le début de l'aventure, vous pourrez d'ailleurs choisir d'incarner le père ou la mère de cette enfant, de leur modeler intégralement les traits du visage comme bon vous semble, ainsi que leur corpulence, mais seul l'un d'eux survivra. Vous ne pourrez donc plus revenir en arrière une fois votre choix arrêté. Débutera alors votre quête dans les terres désolées.
Très vite vous croiserez la route de votre premier compagnon (un chien nommé Canigou, en VF), qui vous accompagnera dès lors partout où vous irez. Le compagnon changera à plusieurs reprises au cours de l'aventure (chien, robot, super mutant...). Ce dernier n'aura pas un rôle clef, mais vous aidera néanmoins face à certaines créatures. Il obéira également aux ordres que vous lui donnerez. Attention qu'il peut être blessé, comme vous. Il ne peut cependant pas mourir, contrairement à vous.
Votre Pip-Boy est lui aussi une nouvelle fois de la partie. Cette ordinateur portable que vous aurez constamment à votre poignet (accessible à tous moments via la touche rond de la DualShock 4), vous servira pour à peu près tout. Modifier votre équipement, augmenter vos compétences, surveiller votre santé, gérer votre inventaire, consulter la carte et vos objectifs, lire ou écouter un message, jouer avec un mini jeu d'arcade (si si), etc... Bref, vous allez passer un temps considérable dans cette interface, sachez-le. Le soucis c'est qu'elle n'est pas particulièrement conviviale, et que s'y rendre est loin d'être un plaisir. Vous n'aurez quoiqu'il en soit pas le choix. Suivant la manière dont vous attribuerez vos points de compétences (vous débuterez la partie avec un certain nombre à répartir, puis vous gagnerez un point par niveau franchi), vous pourrez porter plus ou moins de pièces dans votre inventaire. Vous vous rendrez vite compte que le jeu impose de tout (ou presque) collecter. Le soucis c'est que très vite votre inventaire sera full. Vous ne pourrez alors plus vous déplacer que très lentement. Impossible d'être opérationnel en combat dans ces conditions. Vous devrez dès lors vous décharger dans les rangements (commodes, frigos, caisses etc...) que vous croiserez. Attention que les différents contenants ne communiquent pas les uns avec les autres. Soyez donc judicieux en préférant le faire dans des lieux de passage plus fréquents qu'occasionnels. Votre compagnon peut lui aussi vous soulager de quelques éléments, sachez-le.
Plus que jamais, Fallout 4 fait la part belle au crafting. Comme je vous le disais plus haut, vous allez trouver et collecter tout un tas d'objets aussi utiles (acier, bois, plastique...) qu'insolites (cendrier sale, base de baseball, drapeau américain plié etc...). Vous trouverez aussi de nombreux établis vous permettant de créer ou d'améliorer votre équipement. C'est là que vos trouvailles prendront alors peut-être un sens. Vous croiserez aussi bon nombre de personnages (PNJ) avec qui échanger vos plus belles pièces, qui sait. N'hésitez pas non plus à ramasser les équipements trouvés sur les corps de vos victimes (munitions, armes, pièces d'armures etc...). Vous pourrez les dépouiller intégralement si vous le souhaitez, les laissant même sans sous-vêtements. Vous croiserez aussi ponctuellement la route de créatures plus rares, libérant du coup des items plus rares également. Dans Fallout 4 ce sont ainsi des centaines (et peut-être même bien des milliers) d'éléments que vous pourrez collecter ou créer. Un véritable jeu à l'intérieur du jeu lui même. Vous allez y passer des dizaines d'heure, faites moi confiance, pour vous constituer un équipement unique.
L'armement est également un élément essentiel dans Fallout 4. Vous trouverez des armes classiques bien sûr, à améliorer, mais aussi des armes de fortune, souvent très efficaces d'ailleurs. Sachez faire le tri entre celles méritant votre intérêt, et les autres, car elles pèsent souvent très lourd dans votre inventaire. Des raccourcis (très utiles!) vous permettrons d’accéder rapidement à vos armes favorites. En effet, suivant la situation, certaines armes se révèlent bien plus adaptées que d'autres (voir image ci-dessus à titre d'exemple).
En terme de prise en main, Fallout 4 vous laisse le choix entre une vision FPS (vue à la première personne) et TPS (vue à la troisième personne où vous voyez votre personnage). Simplement en appuyant sur la touche pavé tactile, vous pouvez à tous moments passer d'une vue à l'autre. La vue TPS est même ajustable à votre guise. Pour se faire gardez appuyé le pavé tactile et ajustez le recule de la caméra avec le stick R. J'ai souvent opté pour la vue à la troisième personne (n'étant pas fan des FPS), mais cette vue manque de souplesse et de fluidité malgré tout. Je n'ai donc été totalement convaincu par aucune des deux, surtout lors des affrontements un peu chauds. Les combats sont d'ailleurs particulièrement nerveux, c'est un fait. Les amateurs de gunfights apprécieront. Les déplacements sont quant à eux trop rigides bien souvent (manque de souplesse dans les déplacements, impossible de se mettre à couvert ou d'escalader un rebord...), et les temps de réactions se montrent parfois un peu longs, du coup j'ai souvent été sanctionné (pas de lock automatique - hors SVAV - non plus malheureusement...). Et là, on constate que les chargements sont eux aussi plutôt longs, comme à chaque fois que vous entrerez dans un lieu d'ailleurs, où vous devrez aussi en passer par un écran de loading.
Indissociable elle aussi de la saga Fallout, votre super armure est bien sûr à nouveau de la partie dans Fallout 4. Vous la débloquerez d'ailleurs assez rapidement dans l'aventure. Pour en profiter vous devrez trouver des piles à combustibles, sans quoi vous devrez l'abandonner pour y revenir plus tard. Grâce à elle, le sentiment de toute puissance est total. Face à certains monstres récalcitrants, elle s'avère souvent le choix judicieux. Vous pourrez aussi l'améliorer bien sûr, grâce aux éléments que vous collecterez/crafterez. N'oublions pas non plus la fonction SVAV, ralentissant l'action et vous permettant de cibler précisément un point faible détecté sur votre adversaire. L'utilisation de cette fonction reste cela dit limitée et dépendra de vos aptitudes. Votre évolution libérera aussi bien d'autres talents utiles et précieux. Tout cela faisant réellement de votre avatar, à terme, un personnage unique.
Pour ce qui est de la durée de vie, c'est indéniable, Fallout 4 vous offrira des dizaines d'heures de jeu, et ce même si vous n'optez pas pour une collecte exhaustive de tous les objets et ne participez pas à toutes les quêtes annexes (ce qui parait d'ailleurs presque impossible à faire, à moins d'avoir six mois de libre devant soi et rien d'autre à faire, ni aucun autre jeu sous la main pendant cette période). Rien que l'aventure principale regorge de missions et d'objectifs, et vous n'êtes pas prêts d'en avoir fait le tour, croyez-moi. Comptez au bas mot une centaine d'heure de jeu. Ceci paraissant on ne peut plus raisonnable, vous en conviendrez.
Coté technique, on ne peut pas dire que Fallout 4 soit laid, ce serait injuste. Certains environnements extérieurs se montrent assurément superbes. Mais à coté de ces moments de grâce, d'autres se révèlent bien moins séduisants, voire même parfois franchement moches, soyons francs. La gestion des éclairages est quant à elle souvent une belle réussite, même si tous les intérieurs ne sont pas égaux à ce niveau là, avec certaines textures plus flatteuses que d'autres. Les changements climatiques apportent un peu de diversité, tout comme les ambiances jour/nuit. Coté bestiaire, c'est là aussi très inégal, avec du bon, et du nettement moins bon. Sur ce plan, un titre comme The Witcher III: Wild Hunt nous avait bien davantage convaincu (et pas que sur ce plan d'ailleurs). Il faut par contre reconnaitre que Fallout 4 propose une ambiance sonore soignée, et en particulier une B.O. splendide et même souvent envoutante. Le doublage FR bénéficie lui aussi du travail d'excellents acteurs. Il n'y a rien a redire de ce coté là. Enfin, on ne peut omettre de le souligner, le jeu comporte pas mal de petits bugs. Rien de foncièrement dramatique, mais espérons tout de même qu'une prochaine mise à jour corrigera tout ça.
Enfin, pour terminer je voudrais dire quelques mots sur le scénario et l'ambiance générale de Fallout 4, sans rien dévoiler de plus que ce que je vous ai déjà présenté en début d'article, rassurez-vous. J'avoue que je n'avais jamais joué un Fallout de manière aussi assidue avant de découvrir Fallout 4 sur PS4, et que j'avais toujours entendu dire que la licence offrait une totale liberté aux joueurs, pouvant être, comme bon leur semble, des anges ou des démons, avec les conséquences que cela implique. Fallout 4 de ce coté là ne nous offre pas de véritable choix dans ce sens. Tout est ici lisse et aseptisé, avec un déroulement tout ce qu'il y a de plus classique et convenu. Les dialogues se résument d'ailleurs toujours à quatre choix possibles, avec souvent un sarcasme, une négation, une interrogation, et un acquiescement. Trop prévisible. Une évidente déception donc pour moi, qui espérait vivre une expérience plus "ébouriffée". Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Jusqu'à maintenant, le coté "narration" des épisodes Fallout avait toujours été relativement similaire, avec certes diverses variantes afin de ne pas proposer un simple copier/coller aux joueurs. Mais la recette est toujours restée globalement la même, avec une attaque nucléaire et un héros (ou une héroïne, je vais y revenir) devant en suite tenter de survivre dans un vaste monde ouvert totalement dévasté, dans lequel ont bien sûr survécu des êtres et créatures, hostiles pour la plupart. Fallout 4 ne déroge donc pas à la règle, avec un héros qui se réveille 200 ans après une cryogénisation suite à une attaque nucléaire. Il est alors le seul survivant de sa famille, avec son très jeune fils, qui lui a été enlevé sous ses yeux. Dès le début de l'aventure, vous pourrez d'ailleurs choisir d'incarner le père ou la mère de cette enfant, de leur modeler intégralement les traits du visage comme bon vous semble, ainsi que leur corpulence, mais seul l'un d'eux survivra. Vous ne pourrez donc plus revenir en arrière une fois votre choix arrêté. Débutera alors votre quête dans les terres désolées.
Très vite vous croiserez la route de votre premier compagnon (un chien nommé Canigou, en VF), qui vous accompagnera dès lors partout où vous irez. Le compagnon changera à plusieurs reprises au cours de l'aventure (chien, robot, super mutant...). Ce dernier n'aura pas un rôle clef, mais vous aidera néanmoins face à certaines créatures. Il obéira également aux ordres que vous lui donnerez. Attention qu'il peut être blessé, comme vous. Il ne peut cependant pas mourir, contrairement à vous.
Votre Pip-Boy est lui aussi une nouvelle fois de la partie. Cette ordinateur portable que vous aurez constamment à votre poignet (accessible à tous moments via la touche rond de la DualShock 4), vous servira pour à peu près tout. Modifier votre équipement, augmenter vos compétences, surveiller votre santé, gérer votre inventaire, consulter la carte et vos objectifs, lire ou écouter un message, jouer avec un mini jeu d'arcade (si si), etc... Bref, vous allez passer un temps considérable dans cette interface, sachez-le. Le soucis c'est qu'elle n'est pas particulièrement conviviale, et que s'y rendre est loin d'être un plaisir. Vous n'aurez quoiqu'il en soit pas le choix. Suivant la manière dont vous attribuerez vos points de compétences (vous débuterez la partie avec un certain nombre à répartir, puis vous gagnerez un point par niveau franchi), vous pourrez porter plus ou moins de pièces dans votre inventaire. Vous vous rendrez vite compte que le jeu impose de tout (ou presque) collecter. Le soucis c'est que très vite votre inventaire sera full. Vous ne pourrez alors plus vous déplacer que très lentement. Impossible d'être opérationnel en combat dans ces conditions. Vous devrez dès lors vous décharger dans les rangements (commodes, frigos, caisses etc...) que vous croiserez. Attention que les différents contenants ne communiquent pas les uns avec les autres. Soyez donc judicieux en préférant le faire dans des lieux de passage plus fréquents qu'occasionnels. Votre compagnon peut lui aussi vous soulager de quelques éléments, sachez-le.
Plus que jamais, Fallout 4 fait la part belle au crafting. Comme je vous le disais plus haut, vous allez trouver et collecter tout un tas d'objets aussi utiles (acier, bois, plastique...) qu'insolites (cendrier sale, base de baseball, drapeau américain plié etc...). Vous trouverez aussi de nombreux établis vous permettant de créer ou d'améliorer votre équipement. C'est là que vos trouvailles prendront alors peut-être un sens. Vous croiserez aussi bon nombre de personnages (PNJ) avec qui échanger vos plus belles pièces, qui sait. N'hésitez pas non plus à ramasser les équipements trouvés sur les corps de vos victimes (munitions, armes, pièces d'armures etc...). Vous pourrez les dépouiller intégralement si vous le souhaitez, les laissant même sans sous-vêtements. Vous croiserez aussi ponctuellement la route de créatures plus rares, libérant du coup des items plus rares également. Dans Fallout 4 ce sont ainsi des centaines (et peut-être même bien des milliers) d'éléments que vous pourrez collecter ou créer. Un véritable jeu à l'intérieur du jeu lui même. Vous allez y passer des dizaines d'heure, faites moi confiance, pour vous constituer un équipement unique.
L'armement est également un élément essentiel dans Fallout 4. Vous trouverez des armes classiques bien sûr, à améliorer, mais aussi des armes de fortune, souvent très efficaces d'ailleurs. Sachez faire le tri entre celles méritant votre intérêt, et les autres, car elles pèsent souvent très lourd dans votre inventaire. Des raccourcis (très utiles!) vous permettrons d’accéder rapidement à vos armes favorites. En effet, suivant la situation, certaines armes se révèlent bien plus adaptées que d'autres (voir image ci-dessus à titre d'exemple).
En terme de prise en main, Fallout 4 vous laisse le choix entre une vision FPS (vue à la première personne) et TPS (vue à la troisième personne où vous voyez votre personnage). Simplement en appuyant sur la touche pavé tactile, vous pouvez à tous moments passer d'une vue à l'autre. La vue TPS est même ajustable à votre guise. Pour se faire gardez appuyé le pavé tactile et ajustez le recule de la caméra avec le stick R. J'ai souvent opté pour la vue à la troisième personne (n'étant pas fan des FPS), mais cette vue manque de souplesse et de fluidité malgré tout. Je n'ai donc été totalement convaincu par aucune des deux, surtout lors des affrontements un peu chauds. Les combats sont d'ailleurs particulièrement nerveux, c'est un fait. Les amateurs de gunfights apprécieront. Les déplacements sont quant à eux trop rigides bien souvent (manque de souplesse dans les déplacements, impossible de se mettre à couvert ou d'escalader un rebord...), et les temps de réactions se montrent parfois un peu longs, du coup j'ai souvent été sanctionné (pas de lock automatique - hors SVAV - non plus malheureusement...). Et là, on constate que les chargements sont eux aussi plutôt longs, comme à chaque fois que vous entrerez dans un lieu d'ailleurs, où vous devrez aussi en passer par un écran de loading.
Indissociable elle aussi de la saga Fallout, votre super armure est bien sûr à nouveau de la partie dans Fallout 4. Vous la débloquerez d'ailleurs assez rapidement dans l'aventure. Pour en profiter vous devrez trouver des piles à combustibles, sans quoi vous devrez l'abandonner pour y revenir plus tard. Grâce à elle, le sentiment de toute puissance est total. Face à certains monstres récalcitrants, elle s'avère souvent le choix judicieux. Vous pourrez aussi l'améliorer bien sûr, grâce aux éléments que vous collecterez/crafterez. N'oublions pas non plus la fonction SVAV, ralentissant l'action et vous permettant de cibler précisément un point faible détecté sur votre adversaire. L'utilisation de cette fonction reste cela dit limitée et dépendra de vos aptitudes. Votre évolution libérera aussi bien d'autres talents utiles et précieux. Tout cela faisant réellement de votre avatar, à terme, un personnage unique.
Pour ce qui est de la durée de vie, c'est indéniable, Fallout 4 vous offrira des dizaines d'heures de jeu, et ce même si vous n'optez pas pour une collecte exhaustive de tous les objets et ne participez pas à toutes les quêtes annexes (ce qui parait d'ailleurs presque impossible à faire, à moins d'avoir six mois de libre devant soi et rien d'autre à faire, ni aucun autre jeu sous la main pendant cette période). Rien que l'aventure principale regorge de missions et d'objectifs, et vous n'êtes pas prêts d'en avoir fait le tour, croyez-moi. Comptez au bas mot une centaine d'heure de jeu. Ceci paraissant on ne peut plus raisonnable, vous en conviendrez.
Coté technique, on ne peut pas dire que Fallout 4 soit laid, ce serait injuste. Certains environnements extérieurs se montrent assurément superbes. Mais à coté de ces moments de grâce, d'autres se révèlent bien moins séduisants, voire même parfois franchement moches, soyons francs. La gestion des éclairages est quant à elle souvent une belle réussite, même si tous les intérieurs ne sont pas égaux à ce niveau là, avec certaines textures plus flatteuses que d'autres. Les changements climatiques apportent un peu de diversité, tout comme les ambiances jour/nuit. Coté bestiaire, c'est là aussi très inégal, avec du bon, et du nettement moins bon. Sur ce plan, un titre comme The Witcher III: Wild Hunt nous avait bien davantage convaincu (et pas que sur ce plan d'ailleurs). Il faut par contre reconnaitre que Fallout 4 propose une ambiance sonore soignée, et en particulier une B.O. splendide et même souvent envoutante. Le doublage FR bénéficie lui aussi du travail d'excellents acteurs. Il n'y a rien a redire de ce coté là. Enfin, on ne peut omettre de le souligner, le jeu comporte pas mal de petits bugs. Rien de foncièrement dramatique, mais espérons tout de même qu'une prochaine mise à jour corrigera tout ça.
Enfin, pour terminer je voudrais dire quelques mots sur le scénario et l'ambiance générale de Fallout 4, sans rien dévoiler de plus que ce que je vous ai déjà présenté en début d'article, rassurez-vous. J'avoue que je n'avais jamais joué un Fallout de manière aussi assidue avant de découvrir Fallout 4 sur PS4, et que j'avais toujours entendu dire que la licence offrait une totale liberté aux joueurs, pouvant être, comme bon leur semble, des anges ou des démons, avec les conséquences que cela implique. Fallout 4 de ce coté là ne nous offre pas de véritable choix dans ce sens. Tout est ici lisse et aseptisé, avec un déroulement tout ce qu'il y a de plus classique et convenu. Les dialogues se résument d'ailleurs toujours à quatre choix possibles, avec souvent un sarcasme, une négation, une interrogation, et un acquiescement. Trop prévisible. Une évidente déception donc pour moi, qui espérait vivre une expérience plus "ébouriffée". Ce ne fut malheureusement pas le cas.
VERDICT
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Après trois premiers opus ayant su bâtir la légende de la saga Fallout sur PC et consoles, Fallout 4 est le premier chapitre à voir le jour sur cette génération. Du coup, les attentes étaient forcément nombreuses. Mais au moment du bilan, même si bien du positif ressort de cette aventure, on ne peut s’empêcher de constater que Bethesda n'a semble-t-il pas voulu prendre de risque avec ce quatrième opus, en proposant une aventure globalement lisse et sans âme, où les choses semblent couler de source et où le coté viscérale de la franchise semble avoir été sacrifié au profit d'un produit bien plus commercial, convenu et finalement presque insipide. Sachez-le, l'aventure de Fallout 4 ne vous prendra pas aux tripes. On sera par contre très heureusement surpris par son coté crafting mis en avant, sa durée de vie colossale avec quantités de quêtes annexes à accomplir, et par des combats plus nerveux et immersifs que jamais. L'interface reste cela dit toujours aussi rébarbative (pour ne pas dire indigeste), et les déplacements encore fortement perfectibles à mes yeux, surtout en terme de liberté de manœuvre et de souplesse (en FPS et TPS). Mention spéciale néanmoins pour l'ambiance sonore, avec un doublage et une B.O. splendides.
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