Disponible dès à présent sur PS4, XB1 et PC -- Test effectué à partir d'une version review éditeur.
La franchise à succès Far Cry, après les tropiques et l'Himalaya, revient aux origines de l’Homme, à l’heure où chaque instant était un combat pour la survie. Plongez dans l’univers d’un monde ouvert mêlant animaux dangereux, environnements à couper le souffle et rencontres sauvages inattendues. Bienvenue à l’âge de pierre, une ère de danger permanent et d’aventures sans limite, où les mammouths et autres tigres à dents de sabre dominent le monde, et où l’humanité est tout en bas de la chaîne alimentaire. En tant que dernier survivant de votre groupe de chasseurs, vous apprendrez à fabriquer de nombreuses armes, à repousser de féroces prédateurs et à déjouer les pièges des tribus ennemies pour prendre le contrôle d'Oros et devenir, le prédateur ultime...
On se retrouve donc à une époque primitive, où l'Homme n'était pas franchement au sommet de la chaine alimentaire, entouré d'animaux sauvages, tous plus dangereux les uns que les autres (mammouths, tigres à dents de sabres etc...). Dès la séquence d’intro le ton est donné, il va falloir survivre. On incarne ici Takkar, un homosapien à l’arsenal dérisoire, composé d’un simple arc de bois au départ. De ressources en ressources, vous pourrez heureusement faire évoluer votre équipement, pour devenir, petit à petit, mieux armé pour faire face aux nombreux dangers qui vous attendent dans le vaste territoire d’Oros.
Mais ce qui fait la particularité de Far Cry Primal, c’est que Takkar dispose de pouvoirs qui vont, à terme, sérieusement changer la donne. Grâce au chaman local que vous rencontrerez assez tot dans l’aventure, notre explorateur va pouvoir entrer en communion avec certains animaux, après les avoir d’abord apprivoisés. Ces derniers pourront alors devenir de (très) puissants alliés. Vous pourrez par exemple appeler une chouette grâce à la croix directionnelle. Ceci vous permettant de voir aux alentours au travers des yeux de l’animal, pour survoler des campements ennemis par exemple, et ainsi repérer leurs positions, voir même les attaquer si vous avez préalablement débloqué cette améioration.
Maintenant que le tableau concernant le gameplay est largement dépeint, il est temps d’aborder la technique derrière Far Cry Primal. Je ne vais pas tourner autour du pot, c’est juste splendide. Le rendu de la végétation est superbe, les animations hyper réalistes, les effets de lumière grandioses, bref, difficile de reprocher ici quoique ce soit à l’esthétique du jeu. On en prend plein les yeux, constamment. On notera par contre quelques incohérences d’I.A., parfois un poil capricieuse, mais jamais rien de rédhibitoire ou de très handicapant. Seul vrai regret, les combats de boss sont assez pénibles, trop longs et à la difficulté – pour ma part – mal dosée. Certains risquent bien de s’arracher quelques cheveux sur la tête j’en ai bien peur, ou de réviser leur lexique de noms d’oiseaux.
On trouve également dans Far Cry Primal une notion communautaire. Pas lié aux réseaux sociaux je vous rassure, mais au développement de votre tribu. En effet, en parcourant le monde d’Oros, vous serez amené à libérer ou rallier de nouveaux membres qui rejoindront ensuite votre village. Ceci débloquera quelques bonus et ressources bienvenus. Des PNJ particuliers auront également leurs propres lots de missions annexes. Il faudra alors les aider à s'installer dignement en leur apportant les ressources nécessaires à la construction et l'amélioration de leur hutte, le tout récompensé de quelques points d'XP bien venus.
Un mot enfin sur le langage dans Far Cry Primal. Le jeu propose en effet l’intégralité de ses dialogues dans la langue (supposée) de l’époque. Une véritable prouesse qui méritait bien d’être soulignée.
VERDICT
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Surprenant bien son monde, Far Cry Primal réussit aisément à réinventer un concept que l’on pensait pourtant immuable. Bien que ne révolutionnant pas la formule, car recyclant pas mal de mécanismes inhérents à la licence Far Cry, on les redécouvre néanmoins autrement et se plonger dans le Mésolithique, de la sorte, apporte une réelle fraicheur à tous nos repères, qui sont du coup logiquement malmenés. Et c’est tant mieux ! N’ayez cela dit aucune crainte, les piliers de la franchise restent bien présent, avec au programme séances de crafting, évolution du héros, exploration, secrets à découvrir, combats violents etc… On soulignera également une esthétique irréprochable sur PS4, ainsi qu’une immersion incroyable, servie entre autres par un doublage préhistorique convaincant. La durée de vie est elle aussi très solide, même si la redondance de certaines missions aurait pu nous être épargnée. Un voyage à Oros est cela dit vivement conseillé.
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