Disponible dès à présent sur PS4, XONE et PC -- Test effectué à partir d'une version éditeur.
Après 4 années d'une occupation militaire sans merci, les États-Unis sont à genoux. Autrefois berceau de l'indépendance, Philadelphie est désormais un ghetto, cadenassé par des drones de surveillance et des patrouilles blindées faisant régner l'ordre et écrasant toute forme de contestation par la force. Ses habitants autrefois si fiers vivent désormais dans la peur, contraints de collaborer pour survivre, leurs rêves de liberté depuis longtemps oubliés. Mais dans les paysages désertiques de la Zone rouge, les rues dévastées par les bombardements et les stations de métro abandonnées, la Résistance s'organise. Une guérilla qui, animée par une volonté inébranlable, a décidé de lutter pour la liberté et de déclencher la deuxième Révolution américaine. Mais la liberté a un prix...
En cette période, il faut bien reconnaitre qu'il fait bon être testeur de jeux vidéo, car nous sommes plutôt gâtés. Voici venir Homefront: The Revolution, un autre triple A à ajouter à la listes des sorties de ce mois de mai. Mais que vaut vraiment ce FPS "révolutionnaire" (dans le sens "The Revolution" bien sûr) signé Deep Silver? Avec son scénario accrocheur et un potentiel intéressant, le second volet de la saga Homefront a-t-il les arguments pour séduire? Réponse avec notre test.
Dans la peau de la jeune recrue Ethan Brady, vous êtes plongé dans un combat désespéré pour la liberté, au coeur d'un territoire dévasté par une guerre que les États-Unis ont perdu face à la Corée du Nord. Votre objectif principal sera dès lors de sauver Benjamin Walker, la « Voix de la liberté », seul capable de pousser la population à prendre les armes. Un programme qui n'est pas sans rappeler d'autres jeux similaires sortis récemment, comme The Division par exemple, un TPS multijoueurs signé Ubisoft, qui avait su convaincre dans son ambiance Manhattan post-pandémique. Mais contrairement à ses rivaux, Homefront: The Revolution, en plus de proposer un gameplay FPS, ce que je déteste tout spécialement, manque aussi de diversité, et se révèle très rapidement on ne peut plus répétitif. On décroche donc assez vite de l'histoire, qui en finit par devenir totalement secondaire.
Si sur la durée on peut en effet (largement) critiquer le manque de variété et d'idée que nous livre Homefront: The Revolution, on peut par contre saluer l'ambiance que le jeu met en place, avec de ce point de vue là un excellent travail, c'est indéniable. Une atmosphère réellement oppressante et glauque, qui plonge directement le joueur dans le contexte que le jeu dépeint. Par contre, et cela gâche régulièrement le plaisir de jeu et d'immersion, Homefront: The Revolution est truffé de bugs en tous genre (colision, script, PNJ etc...), et cela est véritablement regrettable. Nul doute qu'une prochaine mise à jour viendra (rapidement espérons-le) en corriger certains, mais on ne peut cependant que déplorer la chose.
Le jeu tente également de diversifier les élément de gameplay, en proposant des phases de conduite en moto (totalement ratées) ou encore des séquences de hacking (un peu simplistes) par exemples. Mais aussi bonnes soient les intensions, il faut bien reconnaitre qu'on a bien du mal à y prendre du plaisir.
Techniquement, il faut là aussi reconnaitre que cette version PS4 est très loin d'impressionner. Comparativement à ses concurrents, le jeu signé Deep Silver ne joue définitivement pas dans la même catégorie. Sans se montrer vraiment moche, on est jamais non plus bouche-bée par le rendu graphique de Homefront: The Revolution, qui se contente d'assurer les choses, sans réelle prise de risque. Mention spéciale cela dit pour le doublage FR, plutot convaincant.
Tout n'est pas mauvais dans Homefront: The Revolution cela dit. Le jeu nous propose de très jolies choses, comme un mode de jeu coop en ligne ou encore le système de customisation des armes par exemple. Vous pourrez faire évoluer votre arsenal au grès de votre progression et de vos acquisitions, tout comme l'équipement vestimentaire de votre personnage, même si vous profiterez assez peu de ce dernier, FPS oblige (ha que je n'aime pas ça!! Grrr).
On nous promettait tellement de chose et le sujet, pour ma part, semblait particulièrement prometteur. Mais au final c'est davantage un sentiment de déception qui prédomine. On décroche assez vite par manque d’intérêt, de motivation, et ce ne sont pas les belles annonces de marketing qui y changeront quoique ce soit : Avec sa campagne solo de 30 heures en monde ouvert et son rendu motion-capture dernier cri, la narration sombre et violente de Homefront va vous scotcher. Un monde ouvert, dynamique et évolutif... Combattez en ligne, formez une cellule de résistance aux côtés de vos amis, et imposez-vous comme l'un des Héros de la révolution... bla bla bla. Je n'ai définitivement pas accroché et m'en retourne du coup sionner d'autres avenues, comme celles de Manhattan par exemple.
Enfin, pour ceux qui ne suivraient pas nos conseils ou qui tomberaient, on n'imagine pas trop pourquoi ni comment, sous le charme de Homefront: The Revolution, divers DLC verront le jour afin d'étoffer l'expérience de jeu. Certains étant d'ailleurs dors et déjà disponibles sur le PSN, Xbox live et Steam.
Dans la peau de la jeune recrue Ethan Brady, vous êtes plongé dans un combat désespéré pour la liberté, au coeur d'un territoire dévasté par une guerre que les États-Unis ont perdu face à la Corée du Nord. Votre objectif principal sera dès lors de sauver Benjamin Walker, la « Voix de la liberté », seul capable de pousser la population à prendre les armes. Un programme qui n'est pas sans rappeler d'autres jeux similaires sortis récemment, comme The Division par exemple, un TPS multijoueurs signé Ubisoft, qui avait su convaincre dans son ambiance Manhattan post-pandémique. Mais contrairement à ses rivaux, Homefront: The Revolution, en plus de proposer un gameplay FPS, ce que je déteste tout spécialement, manque aussi de diversité, et se révèle très rapidement on ne peut plus répétitif. On décroche donc assez vite de l'histoire, qui en finit par devenir totalement secondaire.
Si sur la durée on peut en effet (largement) critiquer le manque de variété et d'idée que nous livre Homefront: The Revolution, on peut par contre saluer l'ambiance que le jeu met en place, avec de ce point de vue là un excellent travail, c'est indéniable. Une atmosphère réellement oppressante et glauque, qui plonge directement le joueur dans le contexte que le jeu dépeint. Par contre, et cela gâche régulièrement le plaisir de jeu et d'immersion, Homefront: The Revolution est truffé de bugs en tous genre (colision, script, PNJ etc...), et cela est véritablement regrettable. Nul doute qu'une prochaine mise à jour viendra (rapidement espérons-le) en corriger certains, mais on ne peut cependant que déplorer la chose.
Le jeu tente également de diversifier les élément de gameplay, en proposant des phases de conduite en moto (totalement ratées) ou encore des séquences de hacking (un peu simplistes) par exemples. Mais aussi bonnes soient les intensions, il faut bien reconnaitre qu'on a bien du mal à y prendre du plaisir.
Techniquement, il faut là aussi reconnaitre que cette version PS4 est très loin d'impressionner. Comparativement à ses concurrents, le jeu signé Deep Silver ne joue définitivement pas dans la même catégorie. Sans se montrer vraiment moche, on est jamais non plus bouche-bée par le rendu graphique de Homefront: The Revolution, qui se contente d'assurer les choses, sans réelle prise de risque. Mention spéciale cela dit pour le doublage FR, plutot convaincant.
Tout n'est pas mauvais dans Homefront: The Revolution cela dit. Le jeu nous propose de très jolies choses, comme un mode de jeu coop en ligne ou encore le système de customisation des armes par exemple. Vous pourrez faire évoluer votre arsenal au grès de votre progression et de vos acquisitions, tout comme l'équipement vestimentaire de votre personnage, même si vous profiterez assez peu de ce dernier, FPS oblige (ha que je n'aime pas ça!! Grrr).
On nous promettait tellement de chose et le sujet, pour ma part, semblait particulièrement prometteur. Mais au final c'est davantage un sentiment de déception qui prédomine. On décroche assez vite par manque d’intérêt, de motivation, et ce ne sont pas les belles annonces de marketing qui y changeront quoique ce soit : Avec sa campagne solo de 30 heures en monde ouvert et son rendu motion-capture dernier cri, la narration sombre et violente de Homefront va vous scotcher. Un monde ouvert, dynamique et évolutif... Combattez en ligne, formez une cellule de résistance aux côtés de vos amis, et imposez-vous comme l'un des Héros de la révolution... bla bla bla. Je n'ai définitivement pas accroché et m'en retourne du coup sionner d'autres avenues, comme celles de Manhattan par exemple.
Enfin, pour ceux qui ne suivraient pas nos conseils ou qui tomberaient, on n'imagine pas trop pourquoi ni comment, sous le charme de Homefront: The Revolution, divers DLC verront le jour afin d'étoffer l'expérience de jeu. Certains étant d'ailleurs dors et déjà disponibles sur le PSN, Xbox live et Steam.
VERDICT
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Malheureusement, et comme ce fut déjà le cas avec son prédécesseur, Homefront: The Revolution ne parvient pas à convaincre. On peut même ici clairement parler de déception. Pourtant, avec un scénario certes "cliché" mais potentiellement idéal pour nous offrir un récit divertissent et accrocheur, Homefront: The Revolution avait de sérieux arguments à proposer. Mais dans les faits, le jeu se montre hyper répétitif (tant du coté des mécaniques de gameplay que des objectifs de missions), sans originalité qui plus est, et à peine acceptable graphiquement au jour d'aujourd'hui face à une concurrence bien plus exigeante, sans compter sur d’innombrables bugs en tous genres qui viennent polluer la progression ; dans de telles conditions, il est clairement impossible de valider l'expérience, qui donne vraiment l'impression d'avoir été amputé de plusieurs mois de développement. Un rendez-vous manqué, que les joueurs auront peut-être, à juste titre, du mal à pardonner cette fois.
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