Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une
lointaine planète aux confins de l'univers. Pour sauver Asgard, il va
devoir lutter contre le temps afin d'empêcher l'impitoyable Hela
d'accomplir le Ragnarök - la destruction de son monde et la fin de la
civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d'abord devoir
mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était
autrefois son allié au sein des Avengers : l'incroyable Hulk...
Je ne vais pas tourner autour du pot, Thor: Ragnarok ne restera pas dans les mémoires comme l'adaptation Marvel la plus mémorables de tous les temps. Le film n'apportant foncièrement pas grand chose à l'histoire globale des Avengers, si ce n'est du justifier la perte du marteau de notre cher Dieu nordique, qui aura toute son importance dans Infinity War, en salles depuis le 25 avril pour info. Pour le reste, comme ce fut le cas avec ses prédécesseurs, le spectacle auquel on assiste alterne durant plus de deux heures les scènes d'action musclées (au sens propre et figuré), et les séquences plus humoristiques, soutenues par quelques répliques qui ne manqueront pas de vous faire sourire j'en suis sûr.
Si certains films "secondaires" de l’œuvre Marvel imaginée par Disney dans son concept "Avengers" avaient un indéniable intérêt, cela semble moins évident avec Thor: Ragnarok , qui est probablement l'un des récits les moins intéressants parmi la longue liste de films ayant participé aux différentes phases instaurées par Disney depuis la sortie du premier Avengers (2012), ou du premier Iron-man si l'on remonte jusqu'à l'origine (2008). Cependant, au-delà du pur apport narratif, il faut bien reconnaitre que le spectacle est bel et bien au rendez-vous une fois encore, avec au passage ici l'un des combats les plus brutal de la saga, entre Thor et Hulk. Une rencontre improbable en soi, mais qui trouve sa raison d'être dans un scénario que l'on prendra simplement pour acquis, sans se poser d'avantage de question.
Une version 3D efficace et soignée.
Certains diront, à juste titre ou non, je ne prendrai pas part à ce débat là ici, que la 3D est morte. Et bien pour ceux qui refuse cette idée, sachez que Thor: Ragnarok nous livre un Blu-ray 3D plutot réussi et qui devrait du coup ravir les possesseurs d'une installation compatible.
Proposant une image d'excellente tenue, affichant un joli relief et une profondeur d'affichage séduisante, on profite globalement d'un excellent confort de vision 3D. Certaines séquences livrent quant à elles de beaux effets de projection qui ne manqueront pas de vous surprendre, même si globalement le film ne joue pas cette carte là et se contente de soigner l’emballage. Pistes sonores identiques en version 3D et 2D (voir notre verdict pour plus de détails).
Du coté des extras (présents sur le disque 2D), cette édition Blu-ray se montre plutot généreuse, avec de nombreux modules revenant sur les coulisses de la production ainsi que sur l'évolution des héros, sans oublier un lot de scènes coupées au montage, un bêtisier du tournage, un commentaire audio et une introduction du réalisateur. Sachez enfin (et je sais que ce genre de détails intéresse certains lecteurs) que le boitier est ici protégé par un fourreau cartonné, légèrement plastifié et en relief (au touché).
THOR: RAGNAROK, disponible dès à présent en Blu-ray 2D/3D et DVD chez Disney.
VERDICT : Thor: Ragnarok est ni plus ni moins que l'un des ultimes trais d'union servant à nous conduire vers l'aboutissement imaginé par Disney: Avengers: Infinity War. N'y voyez rien d'autre qu'un (bon) divertissement, et n'en attendez surtout rien de plus, Avengers étant une œuvre globale. Mention spéciale pour le nouveau look de Chris Hemsworth. Coté technique, c'est une fois encore un sans faute pour Disney, qui nous propose, tant en 2D qu'en 3D d'ailleurs, une image splendide, aux contrastes impeccables et à la définition exemplaire. Un top démo 1080p assurément. Les pistes audio s’illustrent quant à elle en 7.1, avec une VO DTS-HD Master Audio fracassante, et une VF Dolby Digital Plus très efficace également, bien que plus contenue par moments que son homologue anglaise. Deux très jolis spectacles sonore quoiqu'il en soit. Doublage FR soigné, les francophiles seront aux anges. Pour ce qui est des extras, je vous revois vers le paragraphe leur étant consacré plus haut.
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