Quelques mois après sa capture, le célèbre sorcier Gellert Grindelwald s’évade de façon spectaculaire. Albus Dumbledore fait alors appel au seul sorcier ayant déjà déjoué les plans de Grindelwald : Norbert Dragonneau. Face aux dangers, Norbert doit trouver un moyen d’arrêter Grindelwald dont le plan menace le monde des sorciers...
Deux ans après Les Animaux Fantastiques premier du nom (voir notre test Blu-ray 4K), le second volet de ce qui est dors et déjà annoncé comme étant une trilogie nous arrive donc enfin. J'étais particulièrement impatient je vous le confesse, vu que le premier film m'avait totalement envouté.
Amateur (sans être un fanatique) de la saga Harry Potter, retrouver cet univers magique teinté de référence à Poudlard était donc un moment que je me réjouissais de vivre depuis deux ans. Et pour être tout à fait sincère avec vous, Les Crimes de Grindelwald m'a plutot laissé un sentiment mitigé...
En se servant de l'univers de sa saga vedette comme accroche narrative, JK Rowling nous avait proposé des débuts plutot prometteurs pour ce spin-off plus mature que les péripéties de ses adolescents apprentis sorciers. Une manière de proposer quelque chose de neuf tout en ne reniant pas les fondamentaux à l'origine de sa notoriété (et de sa fortune). Alors que s'est-il passé pour que l'on sorte aussi mitigé de ce deuxième volet? Eh bien tout d'abord, la magie du précédent, qui nous avait tant ensorcelé avec ses histoires de créatures fantastiques et la valise intrigante de Norbert, semble ici avoir totalement disparu, ou devenue du moins anecdotique, remplacée par une trame scénaristique basée sur un nouveau conflit opposant le bien au mal, rappelant fortement celui de la saga HP d'ailleurs. Puis, il y a ce scénario et ces explications confuses sur les origines et filiation des uns et des autres, où l'on fini par s'y perdre et qui n'a, en finalité, aucun intérêt tant tout cela semble même parfois incohérent. Bref, fini le coté poétique rencontré dans Les Animaux Fantastiques, et place à quelque chose de bien plus banal et finalement ennuyeux.
Les Crimes de Grindelwald sonne donc davantage telle une régression par rapport aux promesses alléchantes que nous avait laissé entrevoir son prédécesseur. Espérons que le prochain opus, qui devrait être l'épilogue de cette trilogie, se reconnecte davantage avec l'esprit du premier film, sous peine de voir cette saga sombrer dans l’indifférence. Et cela serait vraiment dommage.
Une édition 4K quasi irréprochable.
Sur le plan technique par contre, difficile de reprocher grand chose à ce master 2160p, qui se montre quasi irréprochable, tant du point de vue visuel que sonore. Originellement capté en 4K (et même en 6.5K!) pour sa sortie en salle, le film nous arrive donc en 4K native, non upscallée. Un rendu splendide, qui nous permet de profiter au mieux des nombreux effets visuels, d'une profondeur plus marquée et d'un niveau de détails souvent incroyable. Un réel boost en comparaison avec la version 1080p (également inclus dans le boitier 4K), déjà excellente d'ailleurs.
Pour ce qui est des pistes audio, VO et VF s'illustrent chacune en Dolby Atmos pour nous livrer un spectacle tout simplement grandiose. Dès la scène d'ouverture, on est totalement embarqué par l'immersion surround et ce jusqu'à la fin. Doublage FR soigné, mais VO plus naturelle néanmoins. A préférer donc, si vous n'y êtes pas allergique. A noter que la version Extended Cut (uniquement 1080p) n'est quant à elle disponible que en VO sous titrée Fr (Dolby Atmos également).
LES CRIMES DE GINDELWALD, disponible dès à présent en 4K UHD, Blu-ray et DVD chez WHV.
VERDICT : Les Crimes de Grindelwald
laisse un sentiment mitigé et sonne telle une régression par rapport aux promesses
alléchantes que nous avait laissé entrevoir son prédécesseur. La poésie des Animaux Fantastiques est ici remplacée par une nouvelle guerre oposant le "bien" au "mal", reléguant tout le reste au second plan malheureusement. Espérons que le chapitre final ne fera pas de même. A suivre... Coté technique par contre c'est ici un quasi sans faute (voir plus haut pour détails), et saluons aussi la présence dans cette édition 4K d'un disque Blu-ray (1080p) proposant la version étendue du film (+8 minutes environs). D'autres bonus sont également présents (sur le disque Blu-ray 1080p du film), parmi lesquels divers modules revenant sur la production, interview, relecture de certaines séquences etc.. ainsi qu'un lot de scènes coupées au montage.
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