En cette année de transition générationnelle, où nous allons une fois de plus voir fleurir les articles vantant consoles Playstation et Xbox à grands coups d'éloges narcissiques autocongratulantes, j'ai décidé de me replonger, nostalgique, dans les consoles du passé et voir quelles traces ces dernières ont laissé derrière elles.
Bien entendu cette série d'articles sera, je tiens à vous avertir, totalement subjectif puisque seul mon ressenti sera ici pris en compte. Nous avons forcément chacun des souvenirs différents, vécu des émotions diverses et n'avons bien sûr pas tous joué aux mêmes jeux. Ce sera donc un hommage tout à fait personnel à quelques unes des consoles ayant délaissé les rayons "Nouveautés" des magasins spécialisés pour atterrir dans ceux dédiés au rétrogaming.
S'il est quelque peu étrange en 2020 de parler de rétrogaming quand on aborde la dernière des consoles portables de la marque Playstation, c'est pourtant de circonstance puisque la console n'est effectivement plus produite depuis le début de l'année 2019 et c'est donc bien à la postérité que sont également passés ses jeux. La PS Vita est ainsi la plus jeune retraitée des consoles, mais néanmoins l'une des plus marquantes, à mes yeux du moins, de la dernière décennie. Sur le terrain des consoles portables, totalement dominé par Nintendo et la famille des consoles DS/3DS depuis une quinzaine d'années maintenant, seul Sony a su percer et imposer des modèles "haut de gamme", en parallèle de ses consoles de salon. Un risque qui n'a malheureusement pas payé, puisque la marque nipponne a vu successivement ses modèles PSP et PS Vita s’arrêter. Mais ce n'est pas ce que bon nombre de joueurs retiendront de cette aventure, car au-delà de l'échec commercial indéniable, certains jeux ont vu le jour grâce à ces machines, appartenant aujourd'hui au passé.
Certains titres sortis sur PS Vita ont d’ailleurs bénéficié d'adaptations ultérieures sur des consoles de salon, comme Gravity Rush, WipeOut 2048, Assassin's Creed III Liberation ou encore Tearway, ayant tous connu une seconde vie sur PS3 ou PS4. Sans leur sortie sur PS Vita, certaines de ces licences n'auraient sans doute jamais vu le jour.
Mais il faut bien reconnaitre que ce fut plus souvent le chemin inverse qui fut constaté, avec des licences vedettes sur consoles de salon adaptées à leur tour sur PS Vita. Souvent de manière maladroite (Fifa, Call of Duty etc...) il faut bien l'avouer, mais aussi parfois pour nous offrir de belles surprises, comme Uncharted Golden Abyss, qui n'est certes pas le meilleur épisode de la franchise sur le plan scénaristique, mais qui est néanmoins parvenu à proposer un chapitre inédit, construit autour d'un gameplay spécifique, inspiré par les fonctionnalités propres de la console (écran tactile, pavé sensitif arrière, gyroscope etc...). Un Uncharted à part, qui restera quant à lui bel et bien exclusif sur cette console portable semble-t-il.
D'autres titres ont également été marquants à mes yeux, comme Batman Arkham Blackgate (sorti en 2013 sur PS Vita et l'année suivante sur PS3/360), Street Fighter x Tekken qui fut un excellent jeu de baston rassemblant efficacement chacun des deux univers, de nombreux titres Lego aux adaptations réussies et souvent plus addictives que leurs homologues de salon, ou encore une version de Little Big Planet surprenante, et à nouveau exclusive.
Mais l'une des fonctionnalités qui m'a également conquis sur cette console, c'est la possibilité de l'utilisée comme une console virtuelle afin de replonger dans des titres illustres de la génération PS One. Tout un catalogue de titres pouvant être acquis et jouables à la fois sur PS Vita et PS3 (à l'époque). le premier Metal Gear Solid, Resident Evil Director's Cut, Final Fantasy VII, Crash Bandicoot, Tekken etc...
Un brin nostalgique donc face à cette rétrospective, mais un bilan largement positif, quoiqu'il en soit, pour cette console. Je ne pense donc pas que je me séparerai de ma PS Vita de si tot, et d'un autre coté parfois je n'ose plus m'en servir pour tenter de la préserver et donc la conserver le plus longtemps possible... Douloureux dilemme que celui-ci, qui s'applique d'ailleurs à la plupart des consoles rétro dont je vous parlerai dans cette série d'articles ^^
Un brin nostalgique donc face à cette rétrospective, mais un bilan largement positif, quoiqu'il en soit, pour cette console. Je ne pense donc pas que je me séparerai de ma PS Vita de si tot, et d'un autre coté parfois je n'ose plus m'en servir pour tenter de la préserver et donc la conserver le plus longtemps possible... Douloureux dilemme que celui-ci, qui s'applique d'ailleurs à la plupart des consoles rétro dont je vous parlerai dans cette série d'articles ^^
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